Scène III
Fousillé ! fousillé ! fousillé !…
Je n’ai pas été maître de mon indignation !
Fousillé !… cette misérable coquine faisait fousiller vous !
Hélas ! oui !… Rien ne peut me sauver, et le mieux est de me résigner courageusement !
Ah ! Jollivet !
Vous voilà débarrassé de votre rival, de votre ennemi !
Débarrassé de mon ennemi !
Et il était dit que notre duel n’aurait jamais lieu !
Notre douel ? Est-ce que vous aviez pensé que je battrais jamais moi avec vous, Jollivet ?
Je sais qu’il y avait en vous plus d’emportement que de haine !
Oh ! non !… je vous haïssait pas Jollivet, et si vous avez un peu moqué, vous avez défendu moi dans le bataille, vous avez soigné mon blessure, vous avez sauvé moi comme une bonne brave gentleman, Jollivet !
Tiens ! vous ne m’appelez plus Jollivette, monsieur Blount.
Et je demandai pardone à vous pour cette méchante plaisanterie !