Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/347

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE MAÎTRE DE POSTE.

Oui, car il est des choses qu’un homme de cœur ne reçoit jamais sans les rendre !

STROGOFF, saisissant le maître de poste avec violence.

Malheureux !… (Froidement.) Va-t’en, mon ami, va-t’en, je te tuerais !

LE MAÎTRE DE POSTE.

Eh bien, vrai, je t’aime mieux ainsi !

JOLLIVET.

Moi aussi !… Le courage a-t-il donc ses heures !

BLOUNT.

Jamais d’heure pour le courage anglaise !… Il était toujours prête !… toujours !

JOLLIVET.

Nous verrons cela à Kolyvan, confrère ! (Il se dirige vers l’auberge et y entre.)

NADIA, à part.

Cette fureur qui éclatait dans ses yeux au moment de l’insulte !… cette lutte contre lui-même en refusant de se battre !… et maintenant… ce désespoir profond !…