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DICK.

C’est lui.

TOUS, revenant.

Ben-Joyce !


Scène III

Les Mêmes, AYRTON, puis THALCAVE.
AYRTON.

Vous avez bien tardé à me rejoindre.

FORSTER.

Partis en même temps que toi de Valparaiso, nous ne sommes arrivés à Melbourne que huit jours plus tard ! Le navire que nous montions ne marchait pas comme le Duncan ! Et puis, il a fallu réunir nos compagnons épars dans la province.

AYRTON.

Combien étes-vous ?

DICK.

Ici, dix seulement.

AYRTON.

Et les autres ?

FORSTER.

Dans la forêt… à moins d’un mille…

AYRTON.

C’est bien. Notre plan a échoué à Valparaiso, parce qu’au lieu de se rendre à terre, le capitaine du Duncan est resté à bord avec tout son équipage.

DICK.

Mais alors, par quel moyen espères-tu réussir ?

AYRTON.

L’affaire est maintenant en bonne voie. Glenarvan et ses compagnons que j’ai égarés dans ces forêts à la recherche des Onéidas, se croient à cinquante milles de la côte, lorsqu’ils en sont, en réalité, à une distance si rapprochée, que si je n’avais arrêté leur marche en ce lieu,