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PRIX DE L’INSTITUT

Fondation Lusson (500 fr.).

Le prix, de la valeur de cinq cents francs, est délivré tous les ans à l’élève architecte qui a obtenu le second grand prix de Rome.

Prix Leprince.

Mme veuve Leprince a légué une rente de 540 francs qui est attribuée, chaque année, depuis 1854 au premier grand prix de Rome.

Prix Jary.

Ce prix est décerné, chaque année, depuis 1872, au pensionnaire architecte qui revient de Rome après avoir rempli les obligations du règlement de l’Académie.

Prix Pigny.

Une somme de 2,000 francs, montant du legs Pigny, est accordée au deuxième grand prix. Le legs date de 1884.

Prix Houllevigue (5,000 fr.).

Houllevigue Adrien-Stanislas a, par testament en 1880, légué à l’Institut de France cinq mille francs de rente à l’effet de fonder un prix annuel « qui devra porter son nom, et qui sera décerné à tour de rôle par l’Académie des Sciences et l'Académie des Beaux- Arts. »

L’Académie des Beaux-Arts, arrête le programme et les conditions du prix.

« 1o  Le prix qui est biennal, ne pourra être partagé ;

« 2o  Il ne pourra être décerné qu’à des artistes ou à des écrivains français n’appartenant pas à l’Institut.

« 3o  Il sera attribué par l’Académie des Beaux-Arts, soit à l’auteur d’une œuvre remarquable produite dans le cours des quatre dernières années, en peinture. sculpture, architecture, gravure ou composition musicale, soit à un ouvrage sur l’Art ou l’histoire de l’Art, avec ou sans planches, publié dans le même délai.

« 4o  Une commission mixte, composée de douze membres de l’Académie des Beaux-Arts, soit deux pour chaque section et deux membres libres, sera chargée de rechercher les œuvres qui pourront être l’objet de ces propositions. »

Prix Jean-Jacques Berger (15,000 fr.).

Ce prix de quinze mille francs, doit être décerné par chacune des Académies à l’œuvre la plus méritante concernant la Ville de Paris. Il sera décerné, en 1910, par l’Académie des Beaux-Arts, à une œuvre d’art relative à l’histoire de Paris, servant à la décoration de Paris ou intéressant la renommée artistique de Paris.

Les concurrents devront justifier de leur qualité de Français.

Prix Maillé-Latour-Landry (1,200 fr.).

Ce prix, d’une valeur de douze cents francs, a été institué par le comte de Maillé-Latour-Landry en faveur d’un artiste dont le talent déjà remarquable mérite d’être encouragé ; ce prix qui est biennal sera décerné en 1907.