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DU TRADUCTEUR.

la prirent effectivement, d’abord, pour un ouvrage entièrement supposé. Telle étoit l’opinion du docteuc Russel, auteur d’une histoire d’Alep, remplie de détails intéressans, lorsqu’ayant rassemblé un certain nombre de contes arabes séparés, du genre des Mille et une Nuits, il trouva dans son recueil le fonds de presque tous les contes qui forment le premier et le troisième volume de la continuation de Cazotte[1]. M. Scott regardoit pareillement cette continuation comme apocryphe, avant d’avoir rencontré dans un manuscrit persan la substance de plusieurs des contes qu’elle renferme.

  1. Russel’s history of Aleppo. Vol. I