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PRÉFACE

m’ont paru plus intimement lies aux contes, j’ai tâché d’en présenter l’esprit, en laissant de côté les idées qui ne pouvoient se rendre en français.

La continuation des Mille et une Nuits, par MM. Chavis et Cazotte, qui parut en 1788, est si différente de l’ouvrage de M. Galland, et si éloignée du goût oriental[1], que les savans durent la prendre, et

  1. On en peut juger par ces expressions : les drapeaux de Mars, l’égide de Minerve, tome 3, pag. 337 ;  ; l’enfant de Vénus, l’écharpe d’Iris, ibid, p. 339 ; ou bien encore par cette description de la litière de la fille du visir, au commencement de l’histoire des dix visirs, tom. 3, pag. 8. Cette voiture étoit de cristal de roche. Les moulures et les charnières étoient d’or cisel » ;. L’impériale en forme de couronne… Cette litière avoit la forme d’un petit temple à l’antique.