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PRÉFACE
médier à ce défaut, que M. Galland, qui possédoit assez bien l’esprit et la tournure du conte, a cru d’abord devoir faire remonter la narration plus haut, et parler du père des deux rois Schahriar et Schabzenan. Il a pensé qu’il falloit ensuite motiver la cession du royaume de Samarcande faite par le frère aîné à son cadet, mettre dans la bouche de celui-ci un discours adressé à l’ambassadeur de son frère, différer à parler des deux sœurs Scheherazade et Dinarzade jusqu’au moment où elles paroissent sur la scène, et ajouter çà et là diverses circonstances pour donner à la narration plus d’étendue et de développement.
Quoi qu’il en soit, il est encore