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DU TRADUCTEUR.

n’avoit pas été plus loin, et qu’ils ont été continués ensuite, et achevés par différentes mains, et avec différens matériaux. Plusieurs raisons viennent à l’appui de cette conjecture. Les histoires qui composent les dernières parties des Mille et une Nuits dans les manuscrits arabes, sont entremêlées d’anecdotes, d’historiettes, de fables, qui ne ressemblent point au reste de l’ouvrage, et ont l’air de pièces de rapport, de morceaux de remplissage. Parmi les histoires plus étendues, plusieurs paroissent avoir formé d’abord des ouvrages séparés. Telle est l’histoire des voyages de Sindbad, divisée originairement en sept chapitres, qui renferment chacun le récit d’un voyage,