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LES MILLE ET UNE NUITS,

que je puis désirer me sont apportées sur-le-champ par les génies soumis à mes ordres. Telles sont, souverain Commandeur des croyans, les faveurs singulières que je tiens de la bonté divine, et dont je ne cesse de lui rendre grâces. »

Le calife Haroun Alraschid, charmé du récit d’Abou Mohammed Alkeslan, accepta d’autant plus volontiers les présens qu’il lui avoit offerts, qu’il avoit remarqué parmi ces présens plusieurs diamans dont la grosseur et la beauté surpassoient beaucoup les désirs de Zobéïde. Il donna, de son côté, à Abou Mohammed les marques les plus éclatantes de sa générosité et de sa bienveillance, et le renvoya à Basra, comblé d’honneurs et de bienfaits.


« Ma sœur, dit Dinarzade, aussitôt que la sultane eut achevé l’histoire d’Abou Mohammed Alkeslan, vous savez que le sultan aime beaucoup ces aventures qui arrivoient au calife Haroun Alraschid, lorsqu’il sortoit