Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, IX.djvu/285

Cette page a été validée par deux contributeurs.
277
CONTES ARABES.

promptement, ouvrit la porte, et aperçut le wali accompagné de tous ses gens.

« Qu’y a-t-il donc de nouveau, seigneur Khaled, demanda-t-il avec empressement ? » Le wali lui ayant fait part de l’ordre dont il étoit chargé : « Vous pouvez entrer, lui dit Alaeddin, et faire dans ma maison toutes les recherches que vous jugerez convenables. »

« Je vous demande mille excuses, Seigneur, dit le wali un peu embarrassé, vous êtes au-dessus de tout soupçon, et à Dieu ne plaise qu’une personne comme vous puisse se rendre coupable de perfidie et de trahison. » « Exécutez votre commission, répliqua Alaeddin : aucune considération ne doit vous en dispenser. »

Le wali, les juges et les témoins entrèrent donc dans la maison d’Alaeddin, conduits par Comacom, qui dirigea leurs recherches vers l’appartement où il s’étoit introduit pendant la nuit. S’étant approché du carreau de marbre sous lequel il avoit en-