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CONTES ARABES.

de la Perse : elle est à-peu-près de l’âge de Naama, et ils pourront jouer ensemble. »

« Vous avez bien fait de l’acheter, dit l’épouse de Rabia : cette petite fille me plaît aussi beaucoup. » « Quel est ton nom, dit-elle ensuite à l’esclave ? «  « Madame, je m’appelle Taoufic. » « Et la petite fille ? » « Elle se nomme Saad.[1] » « Tu as raison de l’appeler ainsi, car tu es heureuse d’avoir une aussi jolie petite fille ; mais il faut que nous lui donnions aussi un nom de notre choix. »

« Comment, dit l’épouse de Rabia à son mari, voulez-vous nommer cet enfant ? » « Je m’en rapporte à vous sur cela, répondit-il. » « J’ai envie, dit son épouse, de l’appeler Naam ? » « Eh bien, soit, reprit Rabia. Ce nom ressemble à celui de Naama ; vous ne pouviez en choisir un plus convenable, et qui me fût plus agréable. »

Naama et Naam élevés ensemble

  1. Bonheur.