rour de la faire ensevelir et enterrer. »
D’abord que la vieille dame eut achevé de parler, Zobéïde tira un riche diamant de sa cassette, et le lui mettant au doigt et l’embrassant : « Ah, ma bonne mère, lui dit-elle toute transportée de joie, que je vous ai d’obligation ! Je ne me serois jamais avisée d’un expédient si ingénieux. Il ne peut manquer de réussir, et je sens que je commence à reprendre ma tranquillité. Je me remets donc sur vous du soin de la pièce de bois, et je vais donner ordre au reste. »
La pièce de bois fut préparée avec toute la diligence que Zobéïde pouvoit souhaiter, et portée ensuite par la vieille dame même à la chambre de Tourmente, où elle l’ensevelit comme un mort et la mit dans une bière ; puis Mesrour, qui fut trompé lui-même, fit enlever la bière et le fantôme de Tourmente, que l’on enterra avec les cérémonies accoutumées dans l’endroit que Zobéïde avoit