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CONTES ARABES.

« Mais mon frère, repartit Amgiad, la même chose que vous craignez pour moi, je dois la craindre pour vous. Je vous supplie de me laisser faire, et de m’attendre avec patience. » « Je ne le permettrai jamais, répliqua Assad ; et s’il m’arrive quelque chose, j’aurai la consolation de savoir que vous serez en sûreté. » Amgiad fut obligé de céder, et il s’arrêta sous des arbres au pied de la montagne.