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CONTES ARABES.

CCXXIe NUIT.

Sire, le prince Camaralzaman instruit par Marzavan de ce qu’il devoit faire, et muni de tout ce qui convenoit à un astrologue avec son habillement, s’avança jusqu’à la porte du palais du roi de la Chine ; et en s’arrêtant il cria à haute voix en présence de la garde et des portiers : « Je suis astrologue, et je viens donner la guérison à la respectable princesse Badoure, fille du haut et puissant monarque Gaïour, roi de la Chine, aux conditions proposées par sa Majesté de l’épouser si je réussis, ou de perdre la vie si je ne réussis pas. »

Outre les gardes et les portiers du roi, la nouveauté fit assembler en un instant une infinité de peuple autour du prince Camaralzaman. En effet,