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LES MILLE ET UNE NUITS,

CCIIe NUIT.

Après que la confidente eut marqué au joaillier la joie qu’elle avoit de le voir si disposé à rendre service à Schemselnihar et au prince de Perse, le joaillier tira la lettre de son sein et la lui rendit, en lui disant : « Tenez, portez-la promptement au prince de Perse, et repassez par ici afin que je voie la réponse qu’il y fera. N’oubliez pas de lui rendre compte de notre entretien. »

La confidente prit la lettre, et la porta au prince, qui y fit réponse sur le champ. Elle retourna chez le joaillier lui montrer la réponse, qui contenoit ces paroles :