Page:Les Fouteries chantantes, 1791.djvu/62

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 36 )


Ecoute mes avis, goûte mes leçons :

Lorsque je t’aurai conduit sur les lèvres des cons,

Qu’alors ton vit se guinde et se mette au grand large :

Je ne t’arrête plus ; bande, fouts et décharge.
Maintenant qu’enflammé, pétulant, vigoureux,

Tu coupes ou perses tout, dans l’ardeur de tes feux,

Garde-toi de sécher aux pieds d’une inhumaine,

Qui, dans tous ses desirs, chancelante, incertaine,

Te promet, te refuse, t’oppose tour-à-tour
Aux loix de sa pudeur, celle de son amour :
Après bien des combats, elle est enfin décise,

Mais c’est lorsque le foutre est pris à sa chemise,

Et que, par ce retard, tes couillons morfondus,

Lorsqu’elle veut baiser, ne te secondent plus.
N’imite pas non plus ces bandalaises infames,
Qui, bornant leurs exploits à gagner une femme,

Consument indignement leurs momens les plus doux

A suivre une beauté sujette à son Epoux.

A