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J’ai su travailler la pine
Du petit-collet.
Blonds Abbés, Coureurs et Pages,
Que dire à cela ?
J’ai sucé l’apprentissage ;
Encor celui-là.

Dans mon con rempli de charmes,
Je vis autrefois
D’un vit répandre les larmes,
Par le cher d’Artois,
Et lors, en digne bougresse,
Que dire à cela ?
Je lui chatouillais la fesse ;
Encor celui-là.

J’ai borné toute ma gloire
En quittant Paris ;
Je n’aurai plus la victoire
Sur les clitoris :
A branler pine allemande,
Je vois mon destin ;
Et pourtant étais friande,
Moi, sacrée putain.


Les Fouteries chantantes, 1791 - Fleuron - Fleur