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Quel foutu, sort ! ah ! sort maudit !
Ma Lise, avec qui je folâtre,
Je ne mettrai plus donc mon vit
Entre tes deux tettons d’albâtre ?
Ton con, que je branlais si bien,
Il est foutu, je le vois bien.

Quoi ! ne pouvoir plus à Paris,
D’une langue vive et légère,
Gamahucher le clitoris
D’une fouteuse aimable et chère ?
Chacun son plaisir, c’est le mien.
Tout est foutu, je le vois bien.

Je vais foutre chez l’Etranger
Une autre charmante coquine.
Hélas ! pourrai-je décharger,
Sans me faire branler la pine ?
Pour goûter ce souverain bien,
Pourrai-je bander assez bien ?

Si mon vit languit en repos,
Tout est foutu dans la Nature :
Lui qu’à foutre était si dispos !
Alors garre la sépulture ;

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