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le poème grœnlandais sur atle.

cadavre. Je veillerai aux moindres détails comme si j’étais bienveillante pour toi. »

107. Atle devint cadavre, le chagrin de ses parents fut grand. Gudrun accomplit tout ce qu’elle avait promis. La savante fille de Gjuke voulait perdre la vie ; elle différa quelques jours, et mourut une autre fois.

108. Heureux ceux qui engendrent pour la gloire une fille comme Gudrun ; ils se survivront à eux-mêmes dans tous les pays, et leur saga, souvent répétée, trouvera toujours les hommes disposés à l’écouter.