Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/317

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
303
le vainqueur de hunding.

48. « Des carènes agiles, des cerfs mâtés, de longues vergues, grand nombre de boucliers, des rames luisantes, une armée royale magnifique, des chefs joyeux se dirigent vers la terre.

49. « Quinze bandes ont débarqué ; mais il y a dans le vallon là-bas sept mille hommes. Dans le port qui baigne le pied du bosquet de Gnipa, il y a des vaisseaux bleus à plaques d’or. La plus grande partie de la flotte se trouve en cet endroit ; Helge ne tardera point à combattre.

50. « Maintenant, des animaux bridés courent se réunir en bandes nombreuses. Spor-vitner se rend dans la bruyère de Sparin ; Melner et Mylner vont à Myrkved : tout homme qui peut lancer un glaive doit sortir du logis.

51. « Appelez les fils de Hœgne et de Hring, Atle, Yngvé et Alf-le-Vieux ; ils sont disposés à combattre. Que les enfants de Vœl trouvent de la résistance. »

52. Un signe suffit, et les lames bleues se joignirent près de la pierre de Freka. Helge, le vainqueur de Hunding, était toujours en avant de la bande où combattaient des héros. Vif dans le combat, excessivement lent à fuir, ce prince possédait un cœur ferme et courageux.

53. La Valkyrie descend du ciel ; le fracas de la lutte augmente ainsi que le nombre de ceux qui viennent au secours du roi ; et Sigrun, accoutumé à planer