Page:Les Eddas, trad. Puget, 2e édition.djvu/261

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
247
LE POÈME DE HYNDLA.

descendants de Skœld, de Skilfing, d’Œdling, d’Ylfing, des héros et des Herses, ce peuple choisi parmi les peuples de Midgôrd ? »

12. Tu es Ottar, fils d’Instein, mais Instein était fils d’Alf-le-Vieux ; celui-ci descendait d’Ulf, Ulf descendait de Sjœ-fare, et Sjoe-fare de Svan-le-Rouge.

13. Ta mère, riche par son collier, fut possédée par ton père. Je me souviens que la déesse se nommait Hle-dis ; Frode était son père, Friant était sa mère, et cette race paraît être la plus illustre de toutes.

14. Ale était autrefois le plus puissant parmi les hommes ; avant lui Halfdan était le plus grand des descendants de Skœld. Ses combats furent célèbres au loin, et ses exploits paraissent s’étendre jusqu’aux pôles du ciel.

15. Il s’allia avec Eymund, le plus grand des hommes ; mais il tua Sigtrygg avec le fil rafraîchissant du glaive. Il posséda Almveig-la-Noble, et eut dix-huit fils avec elle.

16. C’est d’eux que descendent les races de Skœld, de Skilfing, d’Œdling et d’Yngling ; de ceux-ci descendent les héros et les Herses, ce peuple choisi parmi les peuples de Midgôrd. Tout cela est ta race, ignorant Ottar.

17. Hildigunn, la mère d’Almveg, était fille de Svafa et d’un roi de la mer. Tout cela est ta race, ignorant Ottar. Il est nécessaire de savoir ces choses ; dois-je continuer ce discours ?