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XV

LE POÈME DE HYNDLA




1. « Réveille-toi, vierge des vierges ! réveille-toi, mon amie, Hyndla, ma sœur, qui habites dans la grotte ! Il fait nuit maintenant, et nous devons nous rendre à cheval dans Walhall et les lieux saints.

2. « Saluons le père des armées à l’esprit clément ; il donne de l’or et récompense ceux qui le méritent. Hermod eut de lui une cotte de maille, et Sigmund un glaive.

3. « Il donne la victoire à ses fils, à quelques-uns la richesse, l’éloquence à ceux qui sont généreux, la raison aux hommes, le vent au navigateur, l’esprit poétique aux poètes, et le courage viril à beaucoup de guerriers.