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de brillants équipages, on a peine à échapper à une sorte de vertige, et l’on croit facilement que le nombre des hommes riches est presque infini. Il n’y en a pas moins là une illusion d’optique que dissipent la réflexion et l’étude.

Si dans l’état actuel les revenus un peu élevés représentent une part si modique de l’ensemble des revenus de la nation, cette part, on l’a vu dans le courant de ce livre, ira toujours en diminuant ; il nous reste à grouper, dans un chapitre final, les diverses raisons que nous avons successivement analysées et qui chacune isolément nous ont acheminé à cette conviction.