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total, représentent les proportions indiquées par le tableau suivant :

Inhumations. Nombre proportionnel.
De 1re et de 2e classe 
4 sur 1,000
3e classe 
10
4ecl—   
20
5ecl—   
45
6ecl—   
98
7e, 8e et 9e classe 
276
Gratis 
547

Total 
1,000

Voulant faire coïncider ce tableau avec celui que nous avons dressé par l’évaluation des fortunes d’après les loyers (voir page 534), M. de Foville remarque que pour qu’il y eût concordance entre ces deux tableaux, il faudrait que les enterrements de première et de deuxième classe correspondissent à un revenu de plus de 100,000 francs, que ceux de troisième classe correspondissent à des revenus de plus de 50,000 fr., ceux de quatrième classe à des revenus de 25,000 à 50,000 fr., ceux de cinquième classe à des revenus de 8,000, enfin ceux de septième classe à des revenus restant au-dessous de 4,300 fr.

M. de Foville a des doutes sur l’exactitude de cette corrélation : « On trouvera peut-être fort exagérés, dit-il, les revenus indiqués ici comme correspondant aux deuxième, troisième, quatrième et cinquième classes du tarif. Il ne faut pas oublier que les tout petits enfants tiennent une grande place dans la nécrologie parisienne, et que leurs funérailles ne comportent pas d’ordinaire autant d’apparat que les autres. Cependant, tout en tenant compte de cette considération, nous croyons nous-même qu’on se rapprocherait de la vérité au lieu de s’en éloigner en réduisant notablement les fortunes attribuées tout à l’heure aux familles qui forment la clientèle respective des deuxième, troisième, quatrième et cinquième classes.

« Or, si cela est, qu’en faut-il conclure ? Il faut en conclure que la statistique des loyers, telle que M. Leroy-Beaulieu l’a interprétée, ferait plutôt aux riches la part trop grande que