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CHAPITRE VII

DE LA PROPRIÉTÉ URBAINE, SA PART DANS L’INÉGALITÉ DES CONDITIONS.


Du caractère de la propriété foncière urbaine. — Du rôle du propriétaire urbain et de l’accapareur de terrains. — Du prix des terrains dans les grandes villes.

Projet d’achat par l’État ou par les villes de toute la propriété foncière urbaine. — Vices de ce projet. — Les latifundia urbains. — De l’expropriation, au profit des municipalités, des terrains non bâtis. — De l’imposition des terrains urbains.

De l’élévation des loyers. — Les cinq causes de la hausse des loyers.

Exemples de développement rapide des grandes villes. — Les quatre causes naturelles ou économiques et les trois causes artificielles de cet accroissement des villes. — Les causes politiques.

La croissance des grandes villes existantes ne pourra être aussi énergique dans l’avenir que dans le passé.

Des effets de l’accroissement des villes relativement à la répartition des richesses.

Exemples de la hausse des terrains à Paris. — De la statistique des logements et des loyers de Paris. — Nombre des loyers de chaque catégorie en 1872 et en 1878, d’après le cadastre révisé. — Conclusion qu’on en peut tirer pour la répartition des richesses. — Très faible proportion des grandes fortunes.

Très faible étendue territoriale de la ville de Paris. — Hausse du loyer moyen par tête à Paris depuis 1817. — Cette hausse correspond-elle à une amélioration du logement ? — De l’importance relative du loyer dans les dépenses du ménage. — Les « garnis » augmentation de leur nombre à Paris. — Enquête sur la situation des garnis.

Des causes qui menacent la propriété foncière urbaine. — De quelques édits réduisant les loyers au dix-septième siècle. — Des modes par lesquels l’État et les villes contribuent à la hausse des loyers. — Les impôts qui font renchérir les loyers droits sur les matériaux, sur les voitures publiques et les entreprises de transport urbaines, sur les fourrages. — Droit de mutation. — De l’imperfection des communications urbaines à Paris.

De la construction de maisons ouvrières. — Exemple de Mulhouse. — Détails sur les opérations de la Société des maisons ouvrières de cette ville. — Des prêts de l’État ou des municipalités pour ces entreprises. — Utilité de restreindre les obligations à lots aux Sociétés qui se créent pour cet objet. — De la suppression des taxes sur les transports urbains et du droit de mutation.

De l’assainissement des maisons insalubres.

Résumé de ce chapitre situation probable, à l’avenir, de la propriété foncière urbaine.