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LE PRESBYTÈRE N’A RIEN PERDU…

mandai à Rouletabille de la satisfaire encore. Que s’était-il passé au Glandier depuis huit jours ? Mon ami ne m’avait-il pas dit qu’il y avait maintenant contre M. Darzac des signes extérieurs autrement terribles que celui de la canne trouvée par Larsan ?

« Tout semble se tourner contre lui, me répondit mon ami, et la situation devient extrêmement grave. M. Robert Darzac semble ne point s’en préoccuper outre mesure ; il a tort ; mais rien ne l’intéresse que la santé de Mlle  Stangerson qui allait s’améliorant tous les jours quand est survenu un événement plus mystérieux encore que le mystère de la « Chambre Jaune » !

– Ça n’est pas possible ! m’écriai-je, et quel événement peut être plus mystérieux que le mystère de la « Chambre Jaune » ?

– Revenons d’abord à M. Robert Darzac, fit Rouletabille en me calmant. Je vous disais que tout se tourne contre lui. « Les pas élégants » relevés par Frédéric Larsan paraissent bien être « les pas du fiancé de Mlle  Stangerson ». L’empreinte de la bicyclette peut être l’empreinte de « sa » bicyclette ; la chose a été contrôlée. Depuis qu’il avait cette bicyclette, il la laissait toujours au château. Pourquoi l’avoir emportée à Paris justement à ce moment-là ? Est-ce qu’il ne devait plus revenir au château ? Est-ce que la rupture de son mariage devait entraîner la rupture de ses relations avec les Stangerson ? Chacun des intéressés affirme que ces relations devaient continuer. Alors ? Frédéric Lar-