crime du Glandier… » Le jour de notre arrivée au château, quand il nous eut aperçus, il remit sa montre dans sa poche et ramassa par terre sa canne, geste auquel j’eus peut-être tort de n’attacher aucune importance ! »
Nous étions maintenant hors du parc ; Rouletabille ne disait rien… Sa pensée, certainement, n’avait pas quitté la canne de Frédéric Larsan. J’en eus la preuve quand, en descendant la côte d’Épinay, il me dit :
« Frédéric Larsan est arrivé au Glandier avant moi ; il a commencé son enquête avant moi ; il a eu le temps de savoir des choses que je ne sais pas et a pu trouver des choses que je ne sais pas… » Où a-t-il trouvé cette canne-là ?… »
Et il ajouta :
« Il est probable que son soupçon – plus que son soupçon, son raisonnement – qui va aussi directement à Robert Darzac, doit être servi par quelque chose de palpable qu’il palpe, « lui », et que je ne palpe pas, moi… Serait-ce cette canne ? … Où diable a-t-il pu trouver cette canne-là ? … »
À Épinay, il fallut attendre le train vingt minutes ; nous entrâmes dans un cabaret. Presque aussitôt, derrière nous, la porte se rouvrait et Frédéric Larsan faisait son apparition, brandissant la fameuse canne…
« Je l’ai retrouvée ! » nous fit-il en riant.
Tous trois nous nous assîmes à une table. Rouletabille ne quittait pas des yeux la canne ; il était