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UN PIQUE-NIQUE
On ne manqua pas de remarquer à Damville le changement de physionomie de M. Maranday, et on l’attribua aussitôt à l’influence de cette jeunesse autour de lui.
« Ça le rajeunit, quoi, cet homme » dit une bonne femme exprimant ainsi la pensée générale « n’y a rien de tel que la famille !… »
Le landau avançait vivement, conduit par deux bons trotteurs. Les fillettes étaient enchantées ; sauf Marie-Antoinette, elles n’avaient pas été gâtées sous le rapport des voitures, et elles jouissaient béatement de ce luxueux équipage et de la rapidité de leur course. C’était charmant d’être entraînées si