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et je ne pus la remettre à Verlaine, malgré sa réclamation réitérée, qu’indique la lettre suivante :


Cher ami,

Impossible, malgré ma très sincère promesse, de t’aller voir ce soir, dimanche : tellement souffrant ! Dois toujours rester en cache-nez, comme un simple Valade, et tousser, et cracher comme moi-même actuel.

Essaierai d’aller mardi à la Bergère pour chances hypothétiques sur la Ville. D’ici là t’enverrai peut-être Paris-Vivant, douteux ; te prie d’excuser mon inexactitude à tes cordiales invitations, et te serre la main en te priant de toutes cordialités chez toi.

Ton vieux
Paul.
17, rue de la Roquette.

P. S. — Rappelle à Enne la Vie Simple, qu’il m’a promise depuis je ne sais plus quand.

Veux-tu jeudi matin m’attendre cheux vous à onze et demie ? Sonnerai aux deux portes terrrriblement. On cherchera Cloître Saint-Merry, au dessert. (J’espère que je ne me gêne pas.)

Et à toi,
ton
P. V.


La plupart des Paris-Vivant de Paul Verlaine sont reproduits dans les Mémoires d’un veuf, ainsi que l’indique la lettre suivante :


Brasserie Bergère, samedi soir, février 1884.
Cher ami,

6 h. 25. Te rate ce soir. D’après le garçon, tu es parti fort pressé, il n’y a que cinq minutes. Étais venu beaucoup à propos de la Ville et de M. de B. Un peu à propos de l’affaire V. versus M. [suite de son procès], celle-ci moins urgente. Essaierai, car rhume de plus en plus terrible, de venir mardi soir, brasserie.