dances analogues. On a compris que ses écrits en prose étaient inséparables de ses poèmes, et que les uns expliquaient les autres. Le moment est donc venu de traduire également ces petits chefs-d’œuvre dont Manzoni disait, vers 1830 : « C’est peut-être ce qui chez nous a été écrit de meilleur en prose depuis le commencement du siècle. » Nous connaissons des Italiens qui, en 1879, souscrivent encore à ce jugement et placent les Operette à côté des Promessi Sposi.
Notre traduction des Poésies aura peut-être ceci de nouveau qu’elle a été faite, pour ainsi dire, à la lumière des écrits philosophiques. La vraie source de l’inspiration de Leopardi est dans sa philosophie, comme le montrera l’Essai qu’on va lire. C’est pour l’avoir oublié que M. Valery Vernier s’est mépris parfois sur le sens général de certaines odes, et, quoique très-versé dans la langue italienne, a méconnu, croyons-nous, l’esprit intime des poésies. Nous devons beaucoup néanmoins à notre habile devancier, et nous sommes aussi l’obligé de