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vérité qui clora ce sujet pour toujours. La femme aimée, quelle qu’elle soit, Hélène ou Fanchon, Cléopâtre ou Maritorne, c’est toujours, vois-tu ! la femme aimée ; c’est-à-dire l’unique et l’incomparable, et, pour la lèvre de chaque amant, la coupe de toutes les délices et de toutes les voluptés. De même, quand la soif de la passion est calmée, celle qu’on a aimée, Marie, c’est toujours, quelle qu’elle soit, la femme qu’on a aimée, pour les uns, plus rien, pour d’autres, au contraire, l’être le plus cher, le plus doux, le plus sympathique de ce monde. Laisse blanchir tes cheveux, mon amie ; nous sommes tous deux ensemble vieux comme notre amour et jeunes comme notre tendresse.


FIN.