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même des adorations poétiques, cela n’y fait guère. Toujours illogique à l’égard de la femme, l’homme se plaît à se poser en ce qui la touche, des problèmes d’inconséquence, qu’il parvient à résoudre à sa propre satisfaction. On ne se réserve pas impunément la science à soi seul.

Quoi qu’on dise d’ailleurs, le fait est là, dans son écrasante réalité : la femme est subordonnée ; donc, inférieure pour tous ceux qui ne séparent pas le fait du droit, c’est-à-dire pour l’immense majorité des hommes, pour les fils aussi bien que pour les maris. Et puis, nous parlons toujours des classes élevées, c’est-à-dire du petit nombre. Mais qu’on aille visiter les intérieurs populaires. Aux yeux de l’homme du peuple, qui, lui, ne se pique pas de quintessence, le respect d’un être auquel on n’accorde pas le sens commun nécessaire pour