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la commune

tout le monde ne sait pas s’enrichir ; mais on se passe fort bien d’être savant.

— Il n’est pas donné à tout le monde d’être savant, en effet, reprit Jacques, puisque les savants passent leur vie entière à étudier ; mais il serait utile à chacun de savoir, tant ce qui concerne son état particulier que son état de personne humaine, c’est-à-dire son devoir et son intérêt en toutes choses ; d’autant mieux que plus on s’instruit et plus on devient habile à tout ce qu’on fait ; car cela augmente le savoir-faire et étend l’esprit.

— Ta, ta, ta, dit Pingrelet, je n’ai jamais appris à lire, et je sais à peine signer mon nom ; ça ne m’a pas