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de baïonnettes luisantes. Et derrière, venait, traîné par deux chevaux, un joli petit canon sur son affût, et derrière encore, un fourgon plein de poudre, de boulets, de munitions. Et le général Rrran de Craquenboum cria : Halte ! Et les soldats s’arrêtèrent tous. à la fois. — Et cria : Reposez vos armes ! Et tous les fusils s’abaissèrent en même temps, avec un seul bruit composé de cent cinquante mouvements. — Et le général Rrran de Craquenboum s’écria : Armes bras ! Et toutes les armes se rangèrent comme par un ressort le long de l’épaule gauche des soldats. — En avant ! marche ! Et tous les soldats firent le tour de la place, d’un même pas, comme s’ils n’avaient eu qu’une paire de jambes