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prince de Lichtenstein, et fait une moue de mépris quand il est question des propriétaires des Grolles. Elle ne pardonne à Cécile ni la bassesse de ses sentiments pour un homme déconsidéré, ni la simplicité de ses habitudes. Elle dit qu’il n’est pas permis aux gens riches d’être mesquins dans leurs goûts, et que leurs idées doivent être en rapport avec leur fortune.

Mme  Arsène, pourtant, dans une maladie grave qu’elle a faite, a pu s’apercevoir que M. et Mme  de Pontvigail ne mettent pas de mesquinerie dans leurs bienfaits ; mais c’est une personne désintéressée, qui ne donne pas son estime pour si peu de chose, qui ne connaît que ses principes, qui a le culte de la grandeur, et dont l’âme est trop haute pour ne pas rester fidèle malgré tout à son idéal.


L’Oisillière, novembre 1863.


FIN.

4212. — Paris, imprimerie Jouaust, rue Saint-Honoré, 338.