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roisse, et qu’il en serait bientôt maître, si on ne le combattait par les pieux enseignements de l’Église.

— Voyez-vous, mes chers amis, il n’y a que deux choses : Dieu et le démon ; pas de milieu. Si vous n’êtes pas avec Dieu, vous êtes avec le démon. Le démon, c’est l’esprit du monde et sa fausse science. Dieu, c’est ici l’Église qui le représente ; il ne faut donc vous fier qu’à l’Église, à elle seule, pour tout, pour instruire vos enfants comme pour tout le reste. Elle en est bien capable, puisqu’elle est inspirée de Dieu, et, si vous n’étiez pas contents, mes frères, vous seriez bien difficiles. Ce sont vos filles surtout, l’espoir de la famille, qu’il faut confier à ces saintes femmes qui ont renoncé à tout sur la terre pour être les épouses du Sauveur. Elles seules peuvent leur inspirer, avec une fervente piété, la douceur et l’obéissance, sans lesquelles il n’y a point de paix dans la société ; tandis qu’elles n’apprendraient ailleurs que le goût des vaines parures, des