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VIII


Le grand Paris l’accueille en enfant de son sang. Il en connaît les éditeurs ; il y voit les grands auteurs ; il y récolte des toxiques pour son officine ; lui-même s’y sature de parisine aiguë. Il accommode des projets ; il veut faire Musset et Balzac, parmi bien d’autres. Il est lui-même tout un roman de Balzac. Les Goncourt, dans leur Journal, consignent une visite qu’il leur fait en décembre 1866 ; le portrait, d’une écriture nerveuse et incisive, lui-même, a l’accent d’une morsure à l’eau-forte. Si souvent qu’il ait été publié, il peut bien trouver encore ici sa place. « Nous avons reçu la visite de Rops qui doit illustrer la Lorette. Un bonhomme brun, les cheveux rebroussés et un peu crépus, de petites moustaches noires