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possédées toutes une seconde. On marchait, on s’arrêtait avec lui pour le regarder et l’écouter vivre sa vie d’un dieu des âges.

Je fus moi-même touché de son calme magnétisme vital. Nulle pose : ses prunelles chaudes s’égalisaient dans une joie tranquille ; tout alliage trouble dissipé, il sembla revenu à sa propre nature, à cette nature d’homme cordial et simple qui, sous les arabesques, était foncièrement la sienne.