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VICTOR MARGUERITE.

Nulle fraîcheur, à l’horizon, d’oasis verte ;
Solitudes où pèse un torride sommeil,
Les pierres, et le sable et le morne soleil.

Pas même au ras du sable et des dunes de sable,
Le mirage éclatant des palmiers et des eaux ;
Et vous m’engourdirez de votre lourd repos,
Sans espérance de sources insaisissables,
Plaines où, sous l’azur immuable des deux,
L’étendue et le temps brûlent silencieux.