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ANTHOLOGIE DU XIXe SIÈCLE.


Nous serons, comme en un rêve
Qui plus jamais ne s’achève,
           Pour toujours unis.

           Mariettinis !

Adieu les souffrances rudes,
Les mornes inquiétudes
           Dont je me plaignis.

           Mariettinis !

Ô les heures de tendresse,
Nuits d’une seule caresse,
           Et longs jours bénis !

           Mariettinis !

Confiances attendries,
Petites coquetteries,
           Bonheurs infinis

           Mariettinis !

Mariettinis, mariettinis,
        Mariettinis d’amour !


(Brunettes ou Petits Airs tendres)