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AUGUSTE BARBIER.

Puis il voit devant lui sa vie immense et pleine
Comme un pieux soupir s’écouler d’une haleine ;
Et, lorsque sur son front la Mort pose ses doigts,
Les anges près de lui descendent à la fois ;
Au sortir de sa bouche ils recueillent son âme,
Et, croisant par-dessus leurs deux ailes de flamme,
L’emportent toute blanche au céleste séjour,
Comme un petit enfant qui meurt sitôt le jour. »


(Il Pianto)



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