Page:Leibniz - La Monadologie, éd. Nolen, 1881.djvu/203

Cette page n’a pas encore été corrigée

11. Il s’ensuit de ce que nous venons de dire, que les changements naturels des Monades viennent d’un principe interne ; puisqu’une cause externe ne saurait influer dans son intérieur.

12. Mais, il faut aussi, qu’outre le principe du changement il y ait un détail de ce qui change, qui fasse pour ainsi dire la spécification et la variété des substances simples.

13. Ce détail doit envelopper une multitude dans l’unité ou dans le simple ; car tout changement naturel se faisant par degrés, quelque chose change et quelque chose reste, et par conséquent il faut que