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cela estant, on ne deuvroit dire que cela, sans se servir des termes qui donnent plus a penser qu’ils deuvroient.

Je m’étonne que vos Sirènes ne sont pas encor arrivées en Hollande. On les aura arrestées, pour les punir de leur charmes qui arrestent les gens. Si je puis servir dans le commerce littéraire, je vous prie, Monsieur, de me donner des ordres. Mons. Brosseau, nostre résident, m’envo§ e des lettres de temps en temps, et quelques fois il trouve occasion pour des petits paquets.

Si l’occasion se présente, faites mes baisemains, Monsieur, à l’illustre M. Lantin.

Le discours de lide veterum instrumentorum, s’il a esté fait par un habile homme, sera fort de conséquence. Un sçavant theologien protestant a revu le texte hebreu, avec ses points et accents, avec le plus grand soin du monde. Si quelque libraire en vouloit faire la dépense, il souhaiteroit de le faire graver plustost qu’imprimer, la gravure pouvant estre plus correcte. Comme la guerre avec les Turcs nous a apporté quantité de beaux Mss. de l’Alcoran, plusieurs sçavants hommes s’attachent à les nous donner, au moins par parties ; nous en verrons le succès. Vous sçavez sans doute, Monsieur, que M. Cuperus a reçu de l’Asie des belles inscriptions grecques.

Pour les livres de M. Junius de Pictura veterum qui paroistront bientost tres augmentés, il y aura une seconde partie qui traitera de antiquorum artillicum operibus. Il me semble que vous avez contribué à cette édition.

J’espere que l’illustre Evêque d’Avranches contribuera à enrichir le public ; il le peut sans aucun prejudice de sa charge, et sans faire tort il l’Église ; car il entend merveilleusement le secret de faire servir Perudition profane in la sacrée ; après Grotius et Bochart, il y a peu de gens qui Payent bien sçu, et je ne sçay s’il y en a aujourdhui qui le sçachent comme luy.

Vogelius, sçavant theologien protestant, a donné un discours sçavant à Pegard de Georges Prince d’Anhalt, `qui est un de ceux qui ont le plus contribué à la réforme d’Allemagne. Ce prince estoit cadet et chanoine, d’une vie sans reproche et d’une erudition peu commune, et a «lit bien des bonnes choses à la louange de l’Église de France, dont les theologiens II. 85