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Qcitmig au Sllicaiic. 543

terer vos instances auprès de M. le prieur Boisot, qui a tant de trésors dont seront remplis les papiers du feu Cardinal de Granvelle. Je ne luy demande que quelques petites miettes qui ne luy feront point de tort et qui me serviront.

J’addresse cellecy toute ouverte à Mons. Toinard, esperant que ce sera avec votre permission, pour ne pas écrire deux fois les mêmes choses. Dans une des pièces de mon recueil il se trouve un traité entre la France et la Castille où le Roy de France promet d’assister le Castillatl contra Regem Bellimarini..Pay remarqué dans quelques chroniques Ms. que c’estoit un Roy des Maures, et comme je croy d’Afrique. Mais je m’imagine que M. Baudrand nous en pourroit dire d’avanlage. Je m’étonne que les nouveaux supplemens de Petrone ont pu trouver des approbateurs*). Qui est ce M. Nodotius qui les a publiés ? Il devoit nous indiquer ce seigne ur d’Allemagne qui luy a donne le premier avis de son Petrone. Des sçavans hommes ont remarqué autres fois, qu’il y avoit dans Sarisberiensis des lambeaux d’un Petrone plus entier que le nostre. Mais je n’ay pas envie de les y chercher. Mons. Bernard a repris son Josephe. Il sera surpris quand il apprendra la prétension du P. Hardouin qui fait le procès à son auteur, mais je m’imagine qu’il n’en sera guères allarmé.

M. Gudin, autres fois le P. Oudin, est maintenant à Hambourg. Si tous les proselytes des protestans estoient semblables à luy, vous auriés sujet de les regretter.

Voicy un distique sur l’Electrice de Brandebourg : Electoris eras conjux, nunc filia facta es.

Sera precor fias ut soror atque parens.

Je suis avec zèle etc.

P. S..Ie vous supplie, Monsieur, de faire mes tres humbles recommandations à Mons. l’Evêque d’Avranche, si l’occasion s’en présente. Pour moins charger le paquet, je mè suis ravisé et j’ay.envoyé par avance la lettre de Mons. de Spanheim.

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