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dietro alle spallo. Peut estre n’en parlera il pas comme cela, lorsqu’il verra les Qrigines de la langue françoise, remplies de tant de varietés et de choses curieuses e bizarre, pour parler Italien. Mons. Anisson, qui lés acheve d’imprimer, me mande, que Mons. Menage a achevé heureusement cet ouvrage avant sa mort, à la réserve de la preface, qui en doibt estre le plus bel*endroict. Il serait in souhaitter que Mons. l’Evêque d’Avranche en voulut prendre le soin, lui qui posséde si parfaitement toutes les langues, et sur tout la nostre, et dont la Bibliothèque est remplie de tous les Glossaires imaginables, que ie ay veù, èt dont il pourroit donner une histoire et une notice aux scavants, qui ne serait point desagréable, mais i’apprends que ce grand homme s’en dispense, ne croyant pas, comme vous en voyés quelques choses dans sa lettre, qu’il doive plus s’occuper à ces sortes de choses. En voila/ beaucoup, monsieur, sur le chapitre de Mons. Menage ; il y en auroit encor plus à vous dire sur celuy du Pere Mabillon et de Mons. l’Abbé de la Trappe : leurs disputes touchant les Études Monastiques s’eschautfent beaucoup. On parle d’une replique a la réponse de Mons. de la Trappe, imprimée en Hollande, que ie n’ay point veû, et dont l’on m’écript en ces termes de Paris : on a imprime en Hollande une autre replique que celle de Dom Mabillon et Mons. de la Trappe, dans laquelle on a insére tout le venin dont ce Pere n*a pû honnêtement remplir son ouvrage. Il y en a des exemplaires à Paris. La cabale est grande en faveur de Dom Mabillon. Mons. de la Trappe m’écrivait dans sa dernière sur ce subiect, pour répondre in une lettre, que ie luy avais escripte :.le ne vous diray rien davantage sur le livre du Pere Mabillon, parlant de cette replique du Pere. Bien des Gens en sont degoustés, et il y ena d’autres qui le font ’valoir. Il veut entendre apparament par la cette Cabale..le suis laché, qu’on en vienne in des extremités comme celle la, car ie suis bon amy des uns et des autres. Il vaudrait mieux qu’on n’ent iamais parlé d’études, puisqu’elles produisent de si mauvais ell’ects. Les moines veulent estre présentement. scavants a quelque prix que ce soit, et ne s’accommodent nullement du travail des mains ; il est bien plus glorieux de faire des livres que de becher la terre ; on tomberait. bientost dans le mépris, si l’on ne scavait que cultiver des choux. Il pourrait neanmoins y avoir quelque milieu entre res deux extremites ; mais s’il n’en a point, il vault at'