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impossible, aussi bien qu'un cercle infini. Neantmoins ce cercle infini peut encor avoir usage en calculant, car si l'analyse me faisoit voir que le rayon du cercle demande dans le plan donné est infini, je conclurois que le plan entier du cercle demande est le lieu qu’on cherche. Ainsi si je ne trouve pas ce que je devois chercher, savoir un cercle qu’on demande, je trouve au moins ce que je devois chercher, scavoir que le lieu demandé est le plan donné luy möme, et qu’il n’y a point de tel cercle dans ce plan, de Sorte que voilà oronia sana sanis, et l'analyse tire des utilités reelles des expressions imaginaires. C’est de quoy j’ay des exemples bien importans. Il est vray que des verites on ne conclut que des verités ; mais il y a certaines faussetés utiles pour trouver la verité.

J’ay vüi quautres fois dans le Journal des Scavans il y avoit une liste des livres et articles de l'année precedente au commencement de la suivante, mais on aura changé de Methode ; cependant je vous remercie, Monsieur, de la Table Alphabetique. Je seray ravi de voir un jour la Theologie de M. du Hamel, h qui je vous supplie de faire mes complimens dans l'occasion, et de luy temoigner, que jay de la joye d*apprendre qu*il se porte bien. Si elle ressemble à son Gours de philosophie, elle sera excellente. Il y fera entrer apparement laut les meilleurs sentimens des Peres que les plus jolies opinions Scholastiques, car avec toute leur barbarie, ils ne sont pas à mepriser, et ils ont des penses profondes, mais mal digeres. Je les ay salus autres fois.

N’y auroit-il pas moyen par vostre faveur, Monsieur, d\nvoir une liste des Membres de rAcademie Royale des Sciences, et des livres que tant TAcademie que les membres en particulicr ont fait impnmer ? M. du Hamel ne refuseroit peut estre pas de vous assister en ccla.

XV.

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de Paris le*) . . . Aoust 1692. Jay fait voir vostre demierc lettre a plusieurs de vos amis, et ils m’en ont tous demande une copie, de sorte que j’ay cru ne pouvoir mieux faire


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