Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/401

Cette page n’a pas encore été corrigée

le sentiment de St. Augustin touchanl les Acadeniiciens. Apres avoir repondu sur cette mntiere pour cc qui regarde la Religion, je satisferay pour ce qui eoncerne les scicnces humaines ; ce qui retarde davantage, ce sont les libraircs. Ges matieres sont importantes, mais elles ne sont estimees que des scavants et de ceux qui ont le gou fin comment vous, Monsieur. Cependant cela ne regle point le jugement que les libraires en fönt, surtout en Franee oü Ton aime mieux les livres de plaisanteries et de bibus que les bons livres qui concernent los commencemens des sciences. On a mesme du degout pour les reflexions qui regardent les principes, parce qu’on se flatle de scavoir beaueoup et Ton’ aprehende que les systemes que Fon a fail ne soient ruinez, c’est pour cela qu’on ne veul pas ouvrir les yeux, mais il ny a rien de plus glorieux h tout esprit bien fait que de se rendre à la vrit6. C’est une inai*que que Ton ne se connoit pas encore lorsque Ton pense estre *infaillibile. D’ailleurs il y a des gens qui profitent aux dispuies et sinleressent a les continuer de sorte que ce nest pas les attirer que de Icur dire que Ton travaille pour la paix et la reunion des esprils. Mais, Monsieur, cela ne doit pas nous empescher de cherchcr la verit6 et de la preferer a tous les interesls humains. Impossibile est mala paenitus extirpare, dit fort bien Piaton. Neanmoins on ne doit pas laisser de les diminuer aulant que Ton peut. Je suis etc.

Quand vous me ferez la faveur de mecrire, distinguez, sil vous plait, les matieres des scienoes des cboses personnelies par diffirens papiers afin que les unes soient vues et les autres non. Gar les personnes de vostre merite et de vostre habilit necrivent rien que Von ne seit curieux de voir. Il y a des matieres sur lesquelles on nest pas fach de parier en public, et dautres qui ne sont bonnes que pour quelques Personnes ad hominem.

Ma Sagesse des Anciens nest point achevee, il y manque encore deux parties et ce que vous en avez vu nest presque que la preambule, le fort de la mauere est reserv pour les deux autres parties. Si vous ecrivez à M ! Thirnous, je vous prie, Monsieur, de luy faire mes civilitoz. M’. Arnaut ne paroist plus et on ne scait oü il est. Le Pere Mallebranche a est malade, il Fest encore quoyqu’il commence à se mieux porter. M Hos ... est à Rome. M ! Toinard vous baise les mains.")


  • ] <59 folgt ter eine teile über die schon oben crtpSnte ignr eine« $)grometer«, die aber nt(fit torbanben ifi.