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En apprêtant ma mort j’ai pleuré sur mes armes :
Si jamais, jeune enfant, tu te souviens de moi,
Sois propice à ma mère et pleure de ses larmes ;
Rends à ses jours l’appui qu’ils ont perdu par toi.

Je ne pourrais mourir si je tardais encore,
Et je ne veux plus vivre. Adieu, tous mes amis !
Lénor, c’est maintenant mon tombeau qui t’implore ;
Donne-lui quelques pleurs, je me le suis promis.


Passy, août 1820.