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II.

De ces adroits combats que la jeunesse espère,
Et que ne maudit pas l’a terreur d’une mère,
Se lève enfin le jour si long-temps attendu ;
De ses exploits futurs chacun s’est répondu. »
Cent chevaliers, couverts d’armures magnifiques,
Brandissent fièrement leurs lances pacifiques ;
Et sur leurs Palefrois, joyeux de leur bonheur,
Sont entrés dans la lice où les attend l’honneur,
Et peut-être l’amour : car le cœur d’une belle,
Â.ux magiques présents, aux doux propos rebelle,
Souvent se laisse prendre aux faits d’un beau guerrier.
Elle aime les cheveux qu’embellit un laurier ;
Oui, sur nos fronts vainqueurs sa main se trouve heureuse
D’effacer des combats la mémoire poudreuse,