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Sa gorge altière bat et bombe son armure,
Comme un couple d’aiglons qui dans l’aire s’endort,
Sa lèvre fraîche rit, et son haleine pure
Soulève à temps égaux son torse imbriqué d’or.
La masse de combat, de grands clous constellée,
Chaude encor du massacre et du tumulte humain,
À ses côtés repose, et sa main fuselée
Enserre de ses doigts l’arc aux cornes d’airain.
Sur la belle amazone en l’ombre étincelante
L’horrible tête rouge et qui voudrait crier
Semble, dans la lumière atroce pantelante,
Comme une sentinelle effrayante, veiller.